Unsavoureux mĂ©lange de territoire, d’histoire et de savoir-faire. L’établissement ostrĂ©icole, Les HuĂźtres Chagnoleau RochĂ©, se situe Ă  La Tremblade, le long de l’estuaire de Seudre. La Tremblade fait partie des 27 communes de l’aire gĂ©ographique Marennes-OlĂ©ron.Depuis l’époque romaine, ce territoire est reconnu pour la culture des huĂźtres. Dailleurs, les huĂźtres « sauvages » sont en voie de disparition. La main humaine se mĂȘle donc de la reproduction des mollusques. Les ostrĂ©iculteurs achĂštent donc des larves d’huĂźtres, des naissains, Ă  des entreprises spĂ©cialisĂ©es dans leur production. Un peu comme la plupart des Ă©leveurs de poules qui achĂštent leurs poussins Ă  Lesnaissains ou bĂ©bĂ©s huĂźtres. Mathieu Latour Photographe animalier Administrateur RĂ© Nature Environnement mathieu.latour98@gmail.com. Mathieu Latour. Lire aussi. Affiche et AG des Amis de l’üle de RĂ© . Le Bois-Plage signe une convention avec le SDIS. Une fin de saison bĂ©nie pour La Java des baleines ! Trois jours de Jazz Ă  Saint-Martin. RĂ©agir Vay Tiền TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chỉ Cáș§n Cmnd. Josiah H. Pit and Paul C. Southgate School of Marine Biology and Aquaculture, James Cook University, Townsville, Queensland 4811, Australie. La croissance des mollusques bivalves d'Ă©levage est trĂšs variable, tant en Ă©closerie qu'en nourricerie. Ces variations peuvent ĂȘtre observĂ©es chez des individus de mĂȘme Ăąge Ă©levĂ©s dans des conditions identiques. Dans le laboratoire de l'École de biologie marine et d'aquaculture de l'UniversitĂ© James Cook, les naissains d'huĂźtres perliĂšres sont gĂ©nĂ©ralement rĂ©partis en classes de taille dĂšs l'Ăąge de 3 mois et demi. Les individus Ă  croissance rapide hauteur de la coquille supĂ©rieure Ă  10 mm sont alors sĂ©parĂ©s de ceux qui se dĂ©veloppent normalement hauteur de la coquille comprise entre 5 et 10 mm et des avortons hauteur de la coquille infĂ©rieure Ă  5 mm. Ces derniers sont d'ailleurs frĂ©quemment Ă©liminĂ©s car on considĂšre qu'ils se dĂ©velopperont lentement pendant toute leur vie. L'Ă©tude prĂ©sente les rĂ©sultats de deux expĂ©riences visant Ă  Ă©valuer, dans chacune de ces trois classes de taille, les taux de croissance des naissains d'huĂźtre perliĂšre Ă  lĂšvres noires Pinctada margaritifera et d'huĂźtre akoya P. fucata Ă©levĂ©s en Australie du Nord. Des naissains de mĂȘme Ăąge prĂ©levĂ©s dans chacune de ces trois classes de taille ont Ă©tĂ© collĂ©s sĂ©parĂ©ment dans des sacs Ă  mailles en plastique identiques 55 x 30 x 10 cm qu'on a ensuite suspendus pendant six mois Ă  une palangre de surface Ă  six mĂštres de fond. À l'issue de la premiĂšre expĂ©rience, on a relevĂ© des Ă©carts importants entre les diffĂ©rentes classes de taille du point de vue de la hauteur dorso-ventrale HDV moyenne de la coquille des naissains de P. margaritifera F2,87 = 167,67, P10 mm respectivement. Chez les naissains des classes 5-10 mm et >10 mm, la croissance Ă©tait beaucoup plus importante que chez les individus de petite taille F2,87 = 15,99, P10 mm respectivement. L'augmentation de la HDV Ă©tait de 30,0 ± 0,5 mm, 32,1 ± 0,4 mm et 30,3 ± 0,4 mm chez les naissains des classes 10 mm respectivement. Les taux de croissance enregistrĂ©s durant l'expĂ©rience Ă©taient beaucoup plus Ă©levĂ©s chez les individus de la classe 5-10 mm F2,267 = 7,05, P = 0,001. Par contre, ceux relevĂ©s dans les classes 10 mm n'ont pas augmentĂ© de maniĂšre significative P = 0,903. Si les rĂ©sultats de ces deux expĂ©riences indiquent que les petits naissains ne rattrapent pas les individus de plus grande taille d'une mĂȘme cohorte dans les quatre mois qui suivent le calibrage, ils montrent aussi que des naissains classĂ©s dans la catĂ©gorie des avortons peuvent grossir dans les mĂȘmes proportions que les huĂźtres plus grosses s'ils sont Ă©levĂ©s dans des conditions adaptĂ©es. En consĂ©quence, il serait prĂ©maturĂ© d'Ă©liminer les avortons dĂšs la premiĂšre Ă©tape de calibrage. Centre naisseur rĂ©putĂ©, le bassin d’Arcachon est un centre de production coĂ»teux. Sa force, le naissain, constitue aussi sa principale faiblesse 1. Le prix de revient d’une huĂźtre produite Ă  100 % dans le Bassin est deux fois plus Ă©levĂ© que celui de celle...Centre naisseur rĂ©putĂ©, le bassin d’Arcachon est un centre de production coĂ»teux. Sa force, le naissain, constitue aussi sa principale faiblesse 1. Le prix de revient d’une huĂźtre produite Ă  100 % dans le Bassin est deux fois plus Ă©levĂ© que celui de celle grandissant en Normandie ou en Bretagne » , explique l’ostrĂ©iculteur ferretcapien, Denis est donc frĂ©quent, car rentable, que des huĂźtres captĂ©es sur le Bassin, poursuivent leur cycle de production en Normandie ou en Bretagne, avant de regagner le Bassin quelques mois, voire quelques semaines, avant leur matiĂšre de traçabilitĂ© ostrĂ©icole, la lĂ©gislation est des plus Ă©lastiques. Une huĂźtre peut ĂȘtre vendue sous les couleurs de son dernier site d’affinage Ă  condition que son Ă©levage rĂ©ponde aux diverses conditions, parfois trĂšs strictes, du label de son appellation marchande. Sur le Bassin, c’est encore plus simple Il n’y a pas de label. Nous travaillons Ă  sa mise en place mais pour l’heure nous nous en remettons Ă  la loyautĂ© des ostrĂ©iculteurs », souligne Olivier Laban, le prĂ©sident rĂ©gional de la conchyliculture. LĂ©galement, pour l’instant, rien n’interdit donc Ă  un ostrĂ©iculteur d’accoler l’image du Bassin Ă  des huĂźtres produites ailleurs et Ă  peine trempĂ©es dans les eaux de label et de l’image de marque qui va avec, la plupart des ostrĂ©iculteurs locaux prĂ©fĂšrent vendre » la qualitĂ© plutĂŽt que la provenance de leurs huĂźtres . Les marques commerciales Degrave, La Cabane du Mimbeau, Les Parcs de l’impĂ©ratrice
 se substituent Ă  la localisation, mĂȘme si celle-ci est souvent implicite pour le consommateur. Dans la tĂȘte du client, l’huĂźtre achetĂ©e chez un ostrĂ©iculteur local est forcĂ©ment du coin. Pourtant
OstrĂ©iculteur, propriĂ©taire d’un vaste et bel Ă©tablissement de dĂ©gustation, SĂ©bastien Degrave assume » ses huĂźtres sont pour partie produites en Bretagne. Idem, pour Denis Bellocq dont une bonne partie de l’élevage se fait sur la cĂŽte est du nombre de professionnels qu’il reprĂ©sente, Olivier Laban rechigne Ă  ouvrir le dĂ©bat. Le souci n’est pas dans le lieu de production de l’huĂźtre, il est dans sa qualitĂ©. Nous avons une obligation de rĂ©sultats, pas forcĂ©ment de moyens. Il s’agit d’ĂȘtre mesurĂ© pour ne pas tromper le consommateur. Trois semaines dans les eaux du Bassin, c’est trop peu. Nous, nous prĂ©conisons de remettre les huĂźtres dans le Bassin six mois avant leur commercialisation. » Denis Bellocq assure qu’en quelques mois ses huĂźtres voyageuses prennent les qualitĂ©s gustatives des huĂźtres Ă©levĂ©es Ă  100 % dans le Bassin Je dĂ©fie quiconque de les diffĂ©rencier. »DĂ©fi relevĂ© par Christophe Maleyran ! Cet ostrĂ©iculteur basĂ© Ă  Petit Piquey, sur la commune de LĂšge-Cap-Ferret lire ci-dessous, parle de tromperie » quand il Ă©voque ces transferts d’huĂźtres. Quant au consommateur souvent mal informĂ©, il attend toujours un label pour ses » chĂšres huĂźtres du Bassin.1 En pĂ©riode de naissain abondant, huĂźtres et moules sauvages sont captĂ©es sur les parcs ostrĂ©icoles. Pour permettre le dĂ©veloppement des huĂźtres d’élevage, il faut ramener Ă  terre chaque poche d’huĂźtres pour anĂ©antir tout ce captage sauvage. Sur le Bassin, centre naisseur, cette opĂ©ration doit ĂȘtre effectuĂ©e trois Ă  quatre fois au cours d’un cycle de production quand en Bretagne ou en Normandie ces coĂ»ts de main-d’Ɠuvre n’existent presque pas. DĂ©gustations petits arrangements Majestueux, unique, enchanteur. Nul ne reste insensible au charme de ces terrasses peuplĂ©es de palmiers oĂč le service est assurĂ© avec tact, classe et sĂ©rĂ©nitĂ©. La dune du Pilat en arriĂšre-plan, la conche du Mimbeau au premier, le client est prĂȘt Ă  s’attaquer Ă  sa douzaine de spĂ©ciales ». Mais, mademoiselle, d’oĂč viennent ces huĂźtres ? » Du Mimbeau, nous avons nos parcs juste devant. » Quel bonheur ! Cette rĂ©ponse servie dans au moins deux sites de dĂ©gustation d’huĂźtres du Cap Ferret comble le touriste-consommateur. Ayant soif d’authenticitĂ©, de terroir et de circuit court, le client est heureux de profiter d’un produit issu du site mĂȘme qu’il admire. ProblĂšme, les parcs ostrĂ©icoles du Cap-Ferret sont, en pĂ©riode estivale, classĂ©s en zone B. Ce qui signifie que sans purification prĂ©alable, leurs huĂźtres ne peuvent ĂȘtre vendues. SĂ©bastien Degrave ne nie pas le hiatus J’ai des parcs au Mimbeau et c’est vrai que les huĂźtres que nous servons actuellement sont issues de mes autres parcs du Grand banc au large de la Vigne. » Issues de parcs classĂ©s en zone A, ces huĂźtres sont donc proposĂ©es dans le respect de toutes les rĂšgles sanitaires mais les renseignements donnĂ©s verbalement par des serveurs pressĂ©s demeurent des raccourcis dont tout le monde s’accommode. Nous ne cherchons pas Ă  tromper les clients. Je passe souvent leur expliquer en personne la provenance de mes huĂźtres. J’assume le fait qu’elles viennent parfois de Bretagne. D’ailleurs, je les commercialise sous mon nom. Je ne vends pas l’image du Bassin », conclut Degrave. PubliĂ© le 03/05/2010 Ă  1752 , mis Ă  jour le 05/05/2010 Ă  1326 Le ministre de l'Agriculture Bruno le Maire a annoncĂ© mercredi la tenue d'Assises de la conchyliculture au cours du mois de juin, aprĂšs avoir reçu des ostrĂ©iculteurs bretons venus manifester Ă  Paris pour alerter sur le problĂšme de surmortalitĂ© qui touche les naissains d'huĂźtres. Quelque 300 producteurs d'huĂźtres, principalement bretons, ont Ă©tĂ© reçus par le ministre aprĂšs avoir bloquĂ© notamment le Pont de l'Alma dans la matinĂ©e en dĂ©versant plusieurs dizaines de kilos de coquilles d'huĂźtres. Ces Assises de la conchyliculture "permettront de fixer les axes d'avenir pour cette filiĂšre durement Ă©prouvĂ©e par cette crise sans prĂ©cĂ©dent", a Ă©crit le ministre dans un 2009, la surmortalitĂ© des naissains, liĂ©e notamment Ă  un virus et une bactĂ©rie, a atteint 80 Ă  100% sur certains lots d'huĂźtres creuses, selon l'Ifremer Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer. Le phĂ©nomĂšne menacerait un quart des entreprises conchylicoles, selon le ComitĂ© national de la conchyliculture CNC.Comme il faut trois ans pour Ă©lever une huĂźtre, la surmortalitĂ© des naissains apparues en 2008 va commencer Ă  se faire sentir sur les Ă©tals en fin d'annĂ©e.

d ou viennent les naissains d huitres